“Inclusives, pacifiques et crédibles” sont les qualificatifs que l’ONU voudrait voir s’appliquer à l’arrivée des élections, tenues sur l’ensemble du continent africain. Alors que les résultats des présidentielles malgaches continuent d’être contestés malgré la confirmation par le Haute Cour Constitutionnelle de la victoire d’Andry Rajoelina, la récente élection présidentielle en Ethiopie a nommé pour la première fois à la tête du pays une femme. C’est dans cette ambiance, entre désarroi et espoir, que les autres pays du continent s’apprêtent à élire leurs nouveaux présidents et députés. En Afrique subsaharienne, le peuple demande des élections transparentes, là où la corruption semble dicter la politique. Le maître mot des pays au Maghreb est la stabilité. Bien qu’aujourd’hui la plupart des Etats Africains ont recours à un mode d’élections au suffrage universel, son efficacité continue d’être discutée, et les récentes campagnes électorales sur le continent rendent cette remise en cause légitime. Y a-t-il un véritable choix au bureau de vote ? La société civile y est-elle représentée ? Les élections permettent-elles d’instaurer un réel changement et d’exprimer la volonté du peuple ?